Ce jour du 9 décembre 2008. Dégoût. Nausée. Écoeurement. Deux pages de pub immondes dans deux quotidiens français de premier plan. Libération et Le Monde. Dans le premier, c’est page 7. Dans le second, c’est page 9. Deux pages de publicité et de propagande, qui sont deux mots synonymes dans l’univers de la réalité. Les deux sont à la gloire de l’industrie française des biocarburants tirés de la betterave à sucre. Les deux mentent effrontément, insistant entre autres sur une diminution des émissions de CO2 de 60 % grâce à cette industrie de la mort.
Je vais vous dire : que ces mecs me fassent un procès, je m’en fous. Les biocarburants sont un crime contre l’homme et la nature. Et deux grands quotidiens français acceptent de vendre leur cul à cet immondice. Soit. Soit. Le pire est que je suis complice, car j’achète à l’occasion ces journaux qui se vendent. Qu’au moins, chaque lecteur d’ici sache que j’en ai marre. Les biocarburants sont la mort du monde, des hommes et des bêtes. C’est couillon, mais il faut choisir son camp. Moi, je sais. Je m’apprête à ne plus jamais acheter ces merdes de journaux. Qu’il advienne ce que doit. Il y a au moins 967 millions d’affamés chroniques sur terre. Et la betterave est une plante alimentaire que de purs salauds destinent au réservoir des bagnoles. Aiuto ! Je n’y suis plus. Je n’en puis plus.